Plus de 500 manifestants ont convergé depuis nombreuses localités de la région à l’appel des collectifs de défense des hôpitaux et maternités de proximité auxquels se sont joints des élus de différentes municipalités et du Conseil régional.

Des délégations CGT des hôpitaux en lutte ont pris la parole pour expliquer la situation vécue par les personnels dans les services et ont fait part des propositions pour une offre publique de santé sur l’ensemble du territoire.

 

Pour la CGT, il y a urgence à favoriser l’accès à des soins de qualité pour tous à travers des dispositions concrètes :

– L’Hôpital public doit rester le pivot du système de santé avec le développement de coopérations médicales entre établissements, permettant le maintien des hôpitaux de proximité et l’ensemble de leurs services (médecine, chirurgie, maternité, pédiatrie, SSR,…).

– Il faut stopper immédiatement la constitution des GHT qui organisent le regroupement des hôpitaux, faisant disparaitre les projets médicaux répondant aux besoins de proximité de la population.

– Il faut une véritable politique de santé publique avec la création de centres de santé publics rattachés à des établissements de santé (Hôpitaux, EHPAD), composés de professionnels médicaux et paramédicaux, salariés de la Fonction Publique Hospitalière. C’est le seul moyen efficace de lutter contre les déserts médicaux, en favorisant l’exercice groupé des professionnels et permettant une répartition équilibrée de l’accès aux soins sur le territoire. Cela contribuerait également au maintien d’établissements.

Le virage ambulatoire ne doit pas s’inscrire dans une simple logique de réduction des coûts mais, là encore, doit être une réponse à l’évolution des besoins, des technologies nouvelles, avec une prise en charge des patients à leur retour à domicile, qui ne peut se résumer au simple appel du lendemain. Le suivi à domicile des malades doit relever du service public en lien avec les hôpitaux et les centres de santé.

Il y a urgence à répondre aux besoins liés au vieillissement de la population par la création de places supplémentaires en EHPAD, le développement du maintien à domicile avec une diversification de l’offre (places d’accueil de jour, d’accueil temporaires), le tout, assuré par la création d’un service public de l’aide à la personne avec des moyens adaptés et conséquents.

Avoir une véritable de politique de prévention, d’éducation à la santé qui doit être accompagnée de moyens conséquents et d’outils d’évaluation.