Hôpital de Dole : le 14 juin, à l’occasion du conseil de surveillance, 500 manifestants se sont mobilisés pour la défense de leur hôpital et ont exigé :

NON aux nouvelles suppressions de lits et de postes,

NON à la fermeture de la deuxième ligne de SMUR le jour,Lire

OUI au maintien de tous les services !

 

 

PSA Vesoul : Même si les négociations du dispositif conventionnel dans la branche de la métallurgie ne sont pas terminées, le patronat marque son territoire : PSA, fer de lance de l’UIMM, passe en force sur son site de Vesoul en remettant en cause les 35 heures, et ce après 4 pseudos réunions de négociation.

NON à la remise en cause du statut des métallurgistes voulue par le patronat !

Lire le communiqué de la CGT Métallurgie

 

 

 

 

 

Energie : blocages de site à l’initiative de la CGT en Bourgogne-Franche-Comté, comme à Lons Le Saunier et Gray et sur tout le territoire national

La CGT revendique :

200 euros d’augmentation minimum,

Réinternalisation des activités,

Continuité des astreintes actuelles.

Un camion bloque la sortie du site de Lons

Les agents de Lons le Saunier sont venus dénoncer d’eux même leurs conditions de travail et exposer leurs revendications

 

 

 

 

 

 

 

Cheminots : le 12 juin, à l’appel de l’intersyndicale, les cheminots ont « désherbé » une voie sur la zone industrielle de Longvic en vue de la rétablir à la circulation

FRET SNCF, Victime de la réforme !

De 50 Milliards de tonnes/km au début des années 2000 pour la seule SNCF, la part modale du fer n’est plus que de 34 Mds de t/km (source Eurostat 2015) pour un secteur atomisé par 2 ouvertures à la concurrence (internationale puis nationale) dans lequel aucun opérateur ne trouve de modèle économique viable. Tous en déficit, malgré les restructurations (2 chez ECR) et les emplois perdus (10 000 à Fret SNCF), malgré une convention collective de faible niveau que certains opérateurs ne respectent pas ou essaient de s’y soustraire. On voit clairement que ce ne sont pas les conditions de travail ou de rémunération des salariés ou les statuts qui sont un frein au développement du ferroviaire, mais bien la distorsion liée aux conditions faites au transport routier qui ne porte pas les conséquences externes de son activité (infrastructures, pollutions, accidentologie, dumping social …).

L’actualité récente sur la RCEA démontre que d’autres choix doivent être faits pour un report modal respectant les engagements écologiques pris par les états et des normes sociales de haut niveau dans une logique de complémentarité modale et non de concurrence destructrice.

Nous l’avions dit en 2010 à la gare de triage de Gevrey-Chambertin en la déclarant d’utilité publique : oui, le fret ferroviaire est d’utilité publique et il doit reprendre sa place au service de la collectivité, ce que ne prévoit pas ce pacte ferroviaire.

Pour le développement du service public et contre la casse de l’outil de travail.