Cette usine historique, d’une marque mondialement connue, fabrique des éléments en céramique depuis 1889. A l’appel de la CGT, les salariés se sont majoritairement mis en grève la journée du 4 septembre, montrant ainsi leur volonté de se battre contre la fermeture de leur usine.

Le président du groupe a annoncé une recherche de repreneur qui va débuter à l’issue de la prochaine réunion fixée le 15 septembre. La direction et ses actionnaires avaient tout prévu puisque ces annonces ont été faites à tous les salarié-es sur tous les sites et cela dans la foulée de la réunion.

Le groupe Kohler K/E SAS emploie en France environ 1800 salariés et produit notamment des sanitaires céramiques et de la robinetterie haut de gamme.

Il est évident que ces annonces interviennent en pleine pandémie et qu’elles n’ont d’autres buts que de fermer des sites en France et de délocaliser (avec de l’argent public) les productions dans les pays à bas coût…

Des solutions existent

Dans le cas de Kohler Jacob Delafon, des mesures d’urgence peuvent être prises d’urgences notamment  :

– En suspendant le projet de fermeture des sites, en étudiant toutes les mesures possibles pour éviter cette fermeture (utilisation de l’APLD conditionné au maintien du site, des emplois et des productions),

– L’obligation de trouver des repreneurs fiables, en conditionnant les aides publiques, l’accès aux marchés publics, l’accès au prêt garanti par l’État.

– En étudiant la possibilité pour l’État via la Banque Publique d’Investissement et les collectivités territoriales de reprendre les sites et l’entreprise dans l’attente de l’adosser à des investisseurs sérieux.

Ces mesures sont des pistes pour sauvegarder et pérenniser ces sites et ces emplois, la CGT attend des pouvoirs publics qu’ils mettent la pression sur les actionnaires et dirigeants actuels pour que ces propositions aboutissent.