Le 15 juillet, le Premier Ministre François Bayrou a prĂ©sentĂ© les axes d’un budget d’une brutalitĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Signez la pĂ©tition intersyndicale Ă  l’initiative de : CFDT CGT FO CFE-CGC CFTC UNSA FSU SOLIDAIRES.

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« Le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures là encore, brutales, injustes et inefficaces »

AprĂšs le mouvement social inĂ©dit de protestation contre la rĂ©forme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de l’évolution du monde du travail, le gouvernement nous annonce Ă  nouveau une litanie de mesures lĂ  encore, brutales, injustes et inefficaces !

Citons :

  • la suppression de deux jours fĂ©riĂ©s,
  • des coupes dans les services publics,
  • la remise en cause du droit du travail,
  • une Ă©niĂšme rĂ©forme de l’assurance chĂŽmage,
  • le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les,
  • la dĂ©sindexation des pensions de retraites,
  • le doublement des franchises mĂ©dicales,
  • la remise en cause de la 5Ăšme semaine de congĂ©s payĂ©s


🔮 Signer la pĂ©tition

Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades.

Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intÚgrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.

Il est temps de reposer la question :

  • des entreprises qui continuent Ă  percevoir chaque annĂ©e 211 milliards d’euros d’aides publiques, sans transparence, ni Ă©valuation, et surtout sans conditionner ces aides à l’atteinte de quelconques objectifs en matiĂšre d’emploi, de qualitĂ© de l’emploi, ni de respect d’ambitions sociales ou environnementales.
  • des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou dĂ©localisations,
  • de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui Ă©chappent Ă  toute contribution rĂ©elle

Et tout cela alors que des rapports rĂ©cents montrent l’indĂ©cence de cette situation au vu de l’explosion des inĂ©galitĂ©s et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvretĂ©.

Le problĂšme de la dette, c’est d’abord le manque de recettes. Il est temps d’accepter d’ouvrir la discussion sur la progressivitĂ© de la fiscalitĂ©, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la lĂ©gitimitĂ© de l’optimisation fiscale !

Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, Ă  la fois financiĂšrement, mais aussi dans une flexibilitĂ© encore intensifiĂ©e !

L’ensemble des organisations syndicales appelle Ă  refuser ce musĂ©e des horreurs, Ă  dĂ©fendre ensemble notre modĂšle social et la dignitĂ© au travail. Ce que nous attendons, c’est un projet respectueux  pour le pays, porteur d’espoir et de justice.