Dans notre région, la mobilisation du 9 octobre 2018 a pris des formes diverses pour conjuguer rencontre avec la population en diffusant l’information de la CGT, action de grève dans les entreprises, comme dans l’entreprise FRUEHAUF dans l’Yonne pour l’augmentation des salaires; présence devant les lycées pour dénoncer le manque de moyens pour accueillir correctement les élèves; grève au CHU de Besançon pour mettre en lumière la dégradation des services d’urgences.
Ce sont aussi les retraités qui se sont fortement mobilisés devant les conséquences de la hausse de CSG et le blocage des pensions, et plus largement les salariés qui voient leur pouvoir d’achat se dégrader devant le double effet de la hausse des prix et la stagnation de leur rémunération.
L’inquiétude d’une nouvelle réforme des retraites était aussi palpable dans les motivations de nombreux manifestants. La crainte d’une nouvelle baisse des pensions, après les réformes successives de 1993, 2003, 2007 et 2010 est bien ce qui peut fédérer les salariés des différents régimes.
Ce mouvement revendicatif a permis à plus 8 000 manifestants de participer aux 12 rassemblements dans
les principales localités de la région.
Au final cette journée d’action a envoyé un message clair au gouvernement et au patronat. Il y a besoin maintenant de poursuivre le débat avec les salariés et de les engager partout à exprimer leurs revendications.
Pour leur part les organisations de retraités ont déjà décidé d’une nouvelle de mobilisation le 18 Octobre prochain.
Bilan des manifestations :
BESANCON : 1 700 manifestants
MONTBELIARD : 1 400 manifestants
AUXERRE : 800 manifestants
SENS : 200 manifestants
NEVERS : 1 000 manifestants
BELFORT : 800 manifestants
MONTCEAU-LES-MINES : 600 manifestants
CHALON SUR SAONE : 1 000 manifestants
MACON : 300 manifestants
LURE : 100 manifestants
NOIDANS LES VESOUL : 130 manifestants
DELLE : 80 manifestants
Il est urgent de revendiquer :
– une augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux pour gagner du pouvoir d’achat ;
– la réalisation concrète de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
– un service public de proximité pour toutes et tous qui mette fin aux inégalités territoriales et sociales ;
– l’arrêt des réformes régressives visant la casse des droits collectifs et les mécanismes de solidarité. Celles-ci favorisent l’émergence d’une logique de chacun pour soi inégalitaire où l’on ne reçoit qu’à la hauteur de ses moyens et non plus en fonction de ses besoins : remise en cause des conventions collectives et des statuts, réforme des assurances maladie et chômage, retraite ;
– le droit à la retraite à taux plein pour tous les salariés, dès l’âge de 60 ans et en deçà pour les travaux pénibles ;
– l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation pour faciliter l’insertion des jeunes dans la vie active et la fin d’une logique de sélection aveugle du plus jeune âge jusqu’à l’université via Parcoursup ;
– une vraie politique d’investissement ciblée notamment sur les enjeux environnementaux qui assure l’avenir des générations futures
Tract unitaire confédéral
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