Environ 500 personnes, dont de nombreux salariés de General Electric, se sont mobilisés le mardi 21 mai matin à Belfort « pour le maintien de l’emploi » sur les sites GE de Belfort et Bourogne. Ils ont défilé dans les rues pour accompagner la sortie d’un convoi exceptionnel de l’usine.

La division turbines à gaz des sites de Belfort et Bourogne pourrait perdre entre 800 et 1 000 postes dans un avenir proche, soit quasiment la moitié des effectifs (1.900).

Les syndicats ont rencontré la préfète du Territoire de Belfort ainsi que leur direction qui, selon eux, a exprimé sa volonté de sauvegarder l’emploi sur Belfort. Une délégation de salariés a été reçue en début d’après-midi par Antoine Peyratout, le directeur général de la branche GE Power France. Les syndicats demandent désormais à être reçus par Emmanuel Macron et par Scott Strazyk, le patron de l’unité gaz de GE au niveau mondial.