L’été n’a pas permis à la ministre des Solidarités et de la Santé de prendre conscience de l’urgence d’une situation de délabrement de notre système de santé qu’elle continue d’ignorer. La crise des Urgences est révélatrice. Au bord de la rupture et en première ligne, ces services qui connaissent un mouvement social sans précédent depuis mi-mars risquent littéralement l’explosion. Tous les voyants sont au rouge.

La CGT demande notamment au gouvernement d’augmenter le niveau de financement des établissements par une inscription dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale d’une augmentation de l’ONDAM hospitalier a minima à 5 points afin de permettre le maintien des services dans les territoires et le recrutement avec une augmentation de salaire généralisée des professionnel.le.s tous secteurs confondus.

Afin de répondre à l’urgence de la démographie médicale, la CGT demande l’ouverture de centres de santé rattachés à des établissements publics de santé avec des professionnel.le.s salarié.e.s et la mise en place d’un numerus clausus d’installation des médecins généralistes et de médecins hospitaliers de spécialités.

La CGT prend la mesure de l’urgence devant une situation explosive qui appelle à de fortes réactions face au mutisme de la ministre des Solidarités et de la Santé sur les vraies solutions indispensables qui sont budgétaires.

le 11 septembre, rassemblement à l’initiative de la CGT devant l’ARS à Dijon ( 2 place des Savoirs), avec barbecue, de 10 H à 16 H
La CGT a demandé qu’une délégation soit reçue, délégation qui comprendra des représentants CGT des syndicats des hôpitaux publics et privés, des établissement de psychiatrie et des EHPAD publics et privés.