Le ministre de la Santé en visite dans le Territoire de Belfort a été accueilli par une centaine de salariés et d’usagers.
Ensemble, ils ont dénoncé le manque de moyens en personnel et matériel pour assurer une meilleure prise en charge de la population.
Les revendications portent sur l’augmentation des salaires, l’amélioration des conditions de travail et la qualité de l’accueil des patients et des familles.
Pour cela, il faut sortir de l’enveloppe fermée de la Loi de finances de la sécurité sociale (LFSS) et sortir de la tarification à l’activité (T2A)
La LFSS est l’outil utilisé pour créer artificiellement un déficit et imposer ensuite des plans d’économies. Deux mesures permettent de sortir de cette logique mortifère pour notre système de santé :
- Limiter le rôle du Parlement à un simple encadrement de l’évolution des dépenses et faire évoluer les cotisations sociales dans ce cadre, à la hausse ou à la baisse en fonction des dépenses de l’année précédente (ce système est celui du régime particulier Alsace- Moselle) ;
- Ne plus autoriser une politique de l’emploi reposant sur une exonération des cotisations sociales pour les entreprises, afin que la Sécurité Sociale encaisse directement les 52 milliards d’euros correspondants (chiffre 2019).
Dans la même logique, il faut en finir avec la tarification à l’activité, tant dans le sanitaire que le médico-social, dont nous avions dénoncé la logique industrielle productiviste dès son introduction en 2004. La T2A repose sur une logique de mesure de la nature et du volume des activités et non plus sur une autorisation de dépenses (dotation globale).
Nous proposons une allocation budgétaire révisée annuellement et basée sur une analyse des besoins de la population de chaque territoire, définie démocratiquement en lien avec les salarié.e.s et la population.
Dans ce cadre, la réponse aux besoins ne peut plus se faire de manière séparée entre la ville et l’hôpital. Il est donc nécessaire de sortir de la rémunération à l’acte en ville, ce qui permet d’organiser les médecins et les autres professionel.le.s de santé dans des structures de type centres de santé où ils sont salarié.e.s. Ces centres de santé peuvent être rattachés directement aux hôpitaux ou gérés sous une forme coopérative avec un contrat de financement avec la Sécurité sociale.La CGT exige : que les services rendus dans le cadre de nos secteurs soient réalisés dans des structures publiques par des personnels sous statut public.
l’arrêt des fermetures de lits et la réouverture de lits à hauteur des besoins avec les moyens nécessaires pour les faire fonctionner.
l’arrêt de tous les plans de retour à l’équilibre.
La CGT exige :
- que les services rendus dans le cadre de nos secteurs soient réalisés dans des structures publiques par des personnels sous statut public.
- l’arrêt des fermetures de lits et la réouverture de lits à hauteur des besoins avec les moyens nécessaires pour les faire fonctionner.
- l’arrêt de tous les plans de retour à l’équilibre.
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