En novembre dernier, la CGT salarié.e.s étudiant.e.s présentait une liste commune avec l’Unef pour les élections de la COMmunauté d’Université et d’Établissement (COMUE) dans le collège E étudiants au Conseil d’Administration et au Conseil Académique. A l’issue de ces élections, deux candidat.e.s  ont été élu.e.s au conseil d’administration  (un siège CGT) et trois au conseil académique (un siège CGT). Leurs mandats sont devenus effectifs le 1 er décembre.

Ces conseils d’administrations sont au cœur de l’union des universités de Bourgogne et de Franche-Comté et des projets de formation et de recherche sur notre territoire. Il était important que nous puissions siéger dans ces instances afin de protéger et représenter les étudiants. En effet, leurs conditions de vie et d’études ne cessent d’être mises à mal par les thèses entrepreneuriales qui investissent de plus en plus les universités. La notion de « compétitivité » semble désormais faire loi. A tel point, que lors du dernier CA, l’université a été comparée à une « épicerie » par le président de la COMUE. Pourtant, il nous semble évident que ce lieu d’étude et de recherche ne peut, et, ne doit pas être gouverné selon les lois du marché privé.

C’est pourquoi, nous nous sommes opposés à l’entrée d’entreprises dans les conseils de gouvernance.  Les entreprises n’ont rien à faire dans nos universités. Ce serait un pas de plus vers un amoindrissement l’autonomie décisionnel de l’université. Cette dernière ayant déjà été mise à mal par la désignation d’une présidence directement téléguidé par le Ministère de l’enseignement supérieur. Situation très ironique dans la mesure où l’on remarque que l’État n’a de cesse d’abandonner financièrement les universités.